Christian Voltz

Enfant, les livres me barbaient et je dessinais comme un pied ! Une seule passion m’habitait : les p’tites bestioles ! Je passais mon temps à observer insectes et araignées. J’étais fasciné par les oiseaux et obnubilé par les grenouilles, tritons et salamandres…

Plus tard, les centres d’intérêt de Christian Voltz ayant évolué, il choisit de travailler dans le domaine social, avec des personnes souvent cabossées par la vie. C’est seulement après plusieurs années, qu’il décida de reprendre ses études et de s’orienter vers un travail artistiques.  Avec de grandes sculptures en fil de fer qu’il réalisait de façon autodidacte, il réussit son entrée à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, avec le désir de devenir sculpteur.

Ayant pris conscience de l’importance de raconter des histoires à travers ses créations, Christian Voltz choisit de se tourner vers l’Atelier d’Illustration, dirigé par Claude Lapointe. Là, il échafauda ses premiers récits pour la jeunesse en tentant de combler, tant bien que mal, ses lacunes en dessin.

Sorti de l’école en 1996, il commença à travailler pour des magazines et oeuvra à la réalisation d’affiches pour des évènements culturels.
S’ensuit l’année suivante la publication de son premier album, Toujours rien ?, qui met en lumière des illustrations avec ses anciens matériaux de prédilection : le fil de fer rouillé et les objets de récupération… Aujourd’hui, cette technique d’illustration est sa marque de fabrique.

Je l’utilise pour mettre en scène des personnages tout simples, parfois cabossés eux aussi par la vie, et qui cherchent à s’arranger avec les autres, avec l’amour, avec la mort… Et puis, en regardant bien, on trouve toujours une p’tite bestiole, quelque part, dans un coin de la page…